Les 10 bienfaits de la médiation par l’animal

En Médiation par l’animal, l’animal a un rôle de médiateur facilitateur. Il est là pour ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques. La relation à l’animal permet de développer certaines capacités nécessaires au développement, à l’autonomie ou au mieux-être de la personne.

1. Le sens des responsabilités, l’initiative, le choix et l’autonomie

Le choix, l’initiative et l’autonomie font partie des maîtres mots de la médiation par l’animal.
La personne devient actrice. Son estime et sa confiance en elle sont renforcées.
Les activités de brossage mais aussi les petits actes comme “aller chercher ou raccompagner le chien”, “lui donner à boire”, sont systématiquement mis en place. Les balades en extérieur sont aussi un bon support : la personne est fière de promener et « faire obéir » le gros chien.

2. La communication et la relation à l’autre

L’animal suscite l’ échange verbal ou non verbal. Certains interagissent facilement avec un animal alors qu’ils sont en difficultés relationnelles avec leurs pairs. Pour communiquer avec un animal, la parole n’est pas indispensable. Les gestes, le regard, les intonations de voix, le dialogue corporel suffisent souvent à transmettre un message.
Un temps de parole (avec la peluche « Ravel », le chien de parole) est toujours mis en place en fin de séance. Il permet à la personne d’exprimer ses émotions, son regard sur la séance. Les personnes aiment s’y confier.
Les séances réalisées en petit groupe favorisent les interactions, qu’elles soient avec l’animal ou entre les personnes. On y apprend l’entraide, la collaboration, le respect de l’autre.

3. L’ émotionnel

Les animaux ont cette capacité particulière à « susciter et à amplifier des signaux émotionnels signifiants » .
Ils nous permettent d’ancrer des émotions agréables et d’améliorer notre intelligence émotionnelle.
L’expression des émotions tient une place importante lors des séances.

4. La décentration et la prise en compte de l’autre

Etre à l’écoute de l’animal (et de l’autre), de ses besoins, ses désirs, ses attentes, ses émotions, etc. Ces notions sont parfois difficiles pour des personnes centrées sur elle-même ou ayant des difficultés à différer leur désirs ou attentes. L’animal est un être sensible, doté de sentiments et d’émotions, il est donc nécessaire d’être à son écoute pour établir une relation basée sur le respect mutuel.
Tout comme dans le registre émotionnel, le rôle de l’intervenant est primordial pour mettre des mots sur ce qui se joue, pour aider à décrypter l’animal et verbaliser les ressentis de ce dernier.

5. La détente corporelle et le dialogue tonique

Le contact physique avec l’animal apaise. Les séances de brossage ou de câlins procurent une détente et un bien-être. Des activités de relaxation peuvent être aussi proposées.
La régulation tonique et l’ajustement moteur sont développés dans toutes les activités mettant le corps en mouvement, telles que les parcours, les jeux de lancer, le guidage de l’animal.

6. Le calme et la maîtrise de soi

Le calme et la maîtrise de soi sont des qualités nécessaires pour entrer en relation avec l’animal. La personne doit prendre le temps de « lire » et de comprendre le langage de l’animal. L’apprentissage du langage canin permet à la personne d’avoir l’attitude adéquate en fonction du comportement de l’animal.

7. La motricité, la mise en action du corps

Dans les activités avec l’animal, la personne découvre ou redécouvre et affine sa motricité. L’animal stimule le mouvement et ce, à tout âge de la vie.
Les praxies et la gestuelle sont abordées dans les activités. La personne est sollicitée durant la séance pour installer et ranger le matériel, couper et donner les friandises, etc. La prise d’initiative, la mise en jeu du corps dans l’action, la participation active et la recherche de stratégie sont favorisées.

8. La sensorialité

Le contact avec l’animal offre un terrain de jeu multi-sensoriel et vivant riche d’échanges tactiles, olfactifs, sonores, visuels permettant à la personne d’affiner sa propre sensorialité et de se tourner davantage vers le monde extérieur. La prise de conscience des sensations ressenties est favorisée, des mots sont posés.
Des chiens au pelage différent, un panel de brosses, de balles permettent une diversité sensorielle.

9. Les repères spatio-temporels

Dans la structure même des séances de médiation par l’animal, les composantes espace- temps sont présentes. Lieux et horaires fixes, utilisation du timer pour visualiser et délimiter le temps et l’aménagement de l’espace, permettent le repérage, l’autonomie et la prise d’initiatives.

10. Le cognitif

Enrichir les apprentissages, stimuler la mémoire, le langage, travailler l’écoute, la concentration, la compréhension etc. Ces différents thèmes peuvent être abordés par le biais de la médiation par l’animal, dans les différentes phases de la séance.
Tout est propice aux apprentissages.